La lourde actualité sociale, les positions pour le moins ambigües du secrétaire général et, ne l’oublions pas du bureau confédéral, tout était réuni pour que le congrès de Lille, le 24ème de la confédération CGT-FO, soit un cru particulier. Il l’a été. Ne serait-ce que par les seuls 50% et fractions de voix recueillis par le rapport d’activité présenté par Jean-Claude Mailly. En gens bien élevés les congressistes ne sont pas allés jusqu’à infliger un camouflet au successeur de Marc Blondel mais le boulet est passé près… Du jamais vu au cours de ces vingt dernières années.
Du jamais vu encore, l’absence du secrétaire sortant au moment de l’adoubement de son successeur. Un manque d’élégance que nous mettrons sur le compte du dépit, pour expliquer le comportement de Jean-Claude Mailly , un camarade qui n’eut de cesse de porter haut les couleurs et les valeurs de Force ouvrière. Las, la sortie est ratée.
Aujourd’hui, il appartient à Pascal Pavageau de rassembler les « FO », et plus encore les égarés, les perturbés, les déboussolés. Le nouveau secrétaire général s’y est engagé, il compte sur tout le monde et notamment sur nous les retraités.